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>> Aux rythmes des sons et des danses sur les rives du Da Nhim
L'un des patrimoines célèbres du Tây Nguyên est l'espace de la culture des gongs, inscrit en 2008 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. |
Photo : Sy Huynh/VNA/CVN |
L'un des patrimoines célèbres du Tây Nguyên est l'espace de la culture des gongs, inscrit en 2008 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Utilisés dans de nombreux rituels et croyances importants, les gongs sont considérés comme le principal langage de communication des humains avec les divinités et le monde surnaturel. Un festival régional qui leur est dédié a lieu chaque année, en alternance entre les cinq provinces du Tây Nguyên que sont Kon Tum, Gia Lai, Dak Lak, Dak Nông et Lâm Dông.
Représentation des 54 ethnies du pays
En 1976, la région comptait plus de 1,2 million d'habitants, répartis en 18 groupes ethniques. Actuellement, ils sont plus de 6 millions, de toutes les 54 ethnies du pays, principalement originaires des régions montagneuses du Nord. Les groupes ethniques venus s'y installer ont apporté avec eux le patrimoine culturel de leurs localités d'origine, enrichissant le trésor culturel des groupes ethniques du Tây Nguyên.
L'ethnie Muong de Hoà Binh (Nord) était la première venue à Dak Lak dans les années 1950. Elle possède aussi la culture des gongs comme les Êdê, Ba Na et Gia Rai au Tây Nguyên.
La cérémonie d'invocation des bonnes saisons et récoltes (Lễ cầu mùa) de l'ethnie minoritaire Êdê au Tây Nguyên a pour but de prier pour une bonne saison de culture. |
Photo : Duong Giang/VNA/CVN |
De la divergence culturelle à la confluence transculturelle
Les Tày et Nùng vivent essentiellement dans les districts d'Ea H'leo, Cu M'gar, Krông Bông et la cité municipale de Buôn Hô. Ils maintiennent encore un certain nombre de fêtes ethniques telles que Lông Tông (fête des champs) et Sinh Mình (visite des tombeaux)...
Installés au Tây Nguyên depuis les années 1950, les Thái préservent toujours les caractéristiques culturelles uniques de leur ethnie, comme le cithare tính tẩu.
Dans les années 1980, les premiers H'mông sont venus s'installer au Tây Nguyên, d'abord dans la province de Gia Lai, apportant leurs compétences en matière de tissage manuel, de chants et de danses.
Utilisés dans de nombreux rituels et croyances importants, les gongs sont considérés comme le principal langage de communication des humains avec les divinités et le monde surnaturel. |
Photo : VNA/CVN |
De nombreuses fêtes
L’une des valeurs culturelles du Tây Nguyên qu’il faut exploiter en priorité pour attirer les touristes sont les fêtes, qui sont ici très diversifiées. Elles expriment les concepts sur les gens et voient la participation de l'ensemble de la communauté, des villages... Il y a des fêtes de dégustation de riz, de mariage, de longévité pour les personnes âgées, des funérailles...
À Dak Lak, un certain nombre de fêtes ont été maintenues régulièrement au premier mois lunaire au cours de ces dix dernières années, comme celles de la culture populaire Viêt Bac des Tày dans le district de Krông Nang, de Hang Pô des Nùng dans la cité municipale de Buôn Hô, la fête d'ouverture de la riziculture des Muong, celle du Printemps des Thái...
Les fêtes ont souvent lieu dans des zones où la vie des gens est véritablement stable. Elles sont choisies par la population, organisées et soutenues par les autorités locales.
VNA/CVN