>>Hanoi : meeting en l'honneur de la "Journée mondiale de la population"
Selon le Comité municipal de pilotage de la population et du planning familial, pendant la période 2011-2015, quelque 120.000 enfants sont nés chaque année à Hanoi. Le taux de natalité s'est élevé à 1,936% en 2012, soit le taux le plus élevé, puis a baissé progressivement à 1,58% vers la fin de cette année.
Il est à noter qu’en 2012, 11.860 nouveau-nés étaient le 3e enfant de leurs parents. Le taux de 3e enfant a eu tendance à baisser à partir de 2013 et devrait s'établir à 7,13% en 2015 selon les prévisions, soit un recul de 0,3% par rapport à 2010. Hanoï atteindrait ainsi la norme fixée.
Pendant la période 2011-2015, quelque 120.000 enfants sont nés chaque année à Hanoi |
Le taux de déséquilibre à la naissance entre sexes de 117 garçons pour 100 filles en 2010 a été ramené d’une année sur l’autre et s'est stabilisé à 114,5 pour 100. Selon les prévisions, à la fin de 2015, il devrait être de 114,5 pour 100, conformément à la norme fixée pour la période 2011-2015.
Durant ces cinq dernières années, la ville a accordé plus de 191 milliards de dôngs aux tâches en matière de démographie et de planning familial.
Le taux de naissance du 3e enfant baisse
Selon le Comité de pilotage de la population et du planning familial, la sensibilisation en matière de démographie et de planning familial dans la ville est efficace grâce à divers contenus et formes adaptés à chaque groupe social. Les modèles d’amélioration de la qualité de la démographie sont appliqués efficacement.
Cependant, actuellement, les tâches en la matière rencontrent encore des difficultés en terme d’envergure de la population et de réduction du taux de natalité, lequel n’est pas réellement durable. Le taux de naissance du 3e enfant a baissé, mais n’est pas stable.
Pendant la période 2016-2020, la ville de Hanoi a fixé pour objectif de maintenir un taux de natalité raisonnablement bas, d’améliorer la qualité de sa démographie et la santé génésique, ainsi que de stabiliser la structure démographique afin de contribuer à élever l’indice de développement humain (IDH), la qualité des ressources humaines et à répondre aux besoins générés par l’industrialisation et la modernisation de la capitale.