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Les membres de l'OTAN au Sommet de l'Alliance à Vilnius (Lituanie), le 11 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le renforcement de la défense et l'atténuation des divergences sur le conflit ukrainien sont en tête de l'ordre du jour du sommet. L'Alliance souhaite adopter trois plans de défense régionaux soutenus par 300.000 soldats prêts à intervenir.
L'OTAN aimerait également que ses États membres s'accordent sur une promesse d'investissement "plus ambitieuse" en matière de défense, à savoir dépenser chaque année au minimum 2% de leur Produit intérieur brut (PIB) pour la défense. Après "neuf années consécutives de hausse des dépenses de défense" depuis 2014, seuls 11 des 31 membres de l'alliance ont atteint ou dépassé cet objectif.
Mercredi 12 juillet, la réunion inaugurale du nouveau Conseil OTAN - Ukraine se tiendra en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Les membres de l'OTAN sont toujours divisés sur la manière dont l'Ukraine pourrait intégrer un processus d'adhésion.
Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN, le 11 juillet à Vilnius. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En amont du sommet, des manifestations contre l'OTAN ont eu lieu dans plusieurs pays européens, alors que des hommes politiques et des experts critiquent l'expansion de l'alliance et ses conséquences.
La coalition pacifiste Stop the War a souligné que le sommet entraînerait des "appels à une plus grande escalade" du conflit ukrainien, et organisé samedi une journée de manifestations dans tout le Royaume-Uni pour appeler à la paix. À Paris, une manifestation contre l'alliance militaire a réuni des centaines de personnes, dont beaucoup ont exhorté la France à quitter l'OTAN.
Xinhua/VNA/CVN