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De gauche à droit : le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdoğan, le Secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg et le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson peu avant le sommet de l'OTAN. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, réélu fin mai pour cinq ans, a accepté de transmettre le protocole d'adhésion de la Suède au Parlement turc "dès que possible", s'est réjoui le secrétaire général de l'OTA, Jens Stoltenberg, depuis Vilnius, en Lituanie.
"Finaliser l'adhésion de la Suède à l'OTAN est une étape historique qui bénéficie à la sécurité de tous les alliés de l'OTAN en cette période critique. Elle nous rend tous plus forts et plus en sécurité", a-t-il lancé.
Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a salué "un bon jour" pour son pays et un "très grand pas".
Le parallèle avec le précédent sommet de l'Alliance atlantique à Madrid, il y a un an, est frappant. À l'époque, déjà, il avait fallu des heures de négociations pour arracher au chef de l'État turc un soutien à l'invitation initiale adressée à Stockholm.
En début de journée, pourtant, M. Erdogan avait jeté un froid sur les perspectives d'un règlement rapide de cette question, en liant l'adhésion de la Suède à l'OTAN à celle - au point mort depuis plusieurs années - de la Turquie à l'Union européenne.
Une rencontre avec le président du Conseil européen Charles Michel avait laissé entrevoir une éclaircie, ce dernier évoquant, dans un tweet, leur volonté commune de "redynamiser" les relations Turquie - UE.
M. Stoltenberg a aussi dit que la Suède avait accepté de "soutenir activement" les efforts visant à redynamiser le processus d'adhésion de la Turquie à l'UE et de contribuer à la modernisation de l'accord d'union douanière UE - Turquie et à la libéralisation des visas.
La Hongrie doit elle aussi encore approuver l'adhésion, mais son Premier ministre Viktor Orban s'est engagé à ne pas être le dernier à faire le pas, laissant entendre qu'il pourrait agir rapidement.
Soulignant qu'il était "impatient" d'accueillir la Suède comme 32e État membre de l'OTAN, le président américain Joe Biden s'est dit prêt à travailler avec le président Erdogan "au renforcement de la défense et de la dissuasion dans la zone euro-atlantique".
AFP/VNA/CVN