Pacte de Marrakech
Le Roi du Maroc approuve le document pour la migration et le développement

L’approche du Maroc est de tendre, avec constance, vers un équilibre salutaire entre réalisme et volontarisme; entre intérêts légitimes des États et respect des droits humains des migrants. C'est le message du Roi du Maroc Mohammed VI adressé lors de la conférence intergouvernementale sur la migration, tenue les 10 et 11 décembre au Maroc. À cette occasion, les représentants de l’ONU et des gouvernelments ont approuvé le Pacte mondial sur les migrations.

>>Le Pacte mondial sur les migrations de l'ONU formellement approuvé à Marrakech

>>Le Pacte sur les migrations adopté lundi 10 décembre à Marrakech

SE. Le Roi du Maroc Mohammed VI prend la parole à la

Dans son message à la Conférence intergouvernementale pour un Pacte mondial sur les migrations, qui s’est ouverte lundi 10 décembre, à Marrakech, le Roi du Maroc Mohammed VI, a indiqué que cet évènement coïncide avec la commémoration du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme en 1948, lorsque l’humanité s’éveillait définitivement à l’universalité des droits humains, par-delà les nations, les cultures et les civilisations.

L’intérêt du Royaume du Maroc pour la question migratoire n’est ni récent, ni circonstanciel. Il constitue, au contraire, un engagement ancien et volontaire qui s’exprime à travers une politique, humaniste dans sa philosophie, globale dans son contenu, pragmatique dans sa méthode et responsable dans sa démarche, a-t-il dit.

De même, l’approche du Maroc est de tendre, avec constance, vers un équilibre salutaire entre réalisme et volontarisme; entre intérêts légitimes des États et respect des droits humains des migrants. La réussite nationale de cette approche - qui a toujours été la Nôtre - a conduit Nos frères africains à Nous confier le mandat de leader de l’Union africaine sur la question migratoire.

Création de l’Observatoire africain de la migration au Maroc

La question de la sécurité ne peut pas faire l’impasse sur les droits des migrants: ils sont inaliénables. Un migrant n’est pas plus ou moins humain, d’un côté ou de l’autre d’une frontière. La question de la sécurité ne peut pas davantage faire l’économie de politiques de développement socio-économique, tournées vers la résorption des causes profondes des migrations précaires. Enfin la question de la sécurité ne peut pas nier la mobilité. Mais elle peut la transformer en un levier de développement durable, au moment où la Communauté internationale s’emploie à mettre en œuvre l’Agenda 2030, a-t-il ajouté.

À cet égard, le leadership marocain au sein de l’Union africaine sur la question migratoire a abouti à l’Agenda africain pour la migration, adopté à l’unanimité par la Conférence de l’Union africaine en janvier 2018, et converge avec Notre engagement international, à travers le Pacte mondial.

L’Agenda africain pour la migration et le Pacte mondial, s’inscrivent dans la recherche constante de compromis novateurs, entre gestion des frontières et protection des droits humains des migrants, entre migration et développement. Les deux tendent vers la responsabilité collective, la souveraineté responsable et le pragmatisme humaniste, a-t-il souligné.

L’Agenda africain a dédié à cet objectif une institution à part entière: l’Observatoire africain des migrations, qui aura son siège au Royaume du Maroc, et qui a été appuyé nommément par le Pacte. Notre souhait est de voir le travail de cet observatoire, démultiplié par une mise en réseau avec les institutions similaires dans les autres régions.

À la faveur de cette conférence intergouvernementale de Marrakech, le Maroc, désigné leader de la migration de l’Union africaine, a signé l’accord avec l’Union africaine pour la création de l’Observatoire africain de la migration au Maroc.

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