>> La Turquie déclare nécessaire de poursuivre la matérialisation de l'accord céréalier
>> Plus de 32 millions de tonnes de céréales transportées vers les marchés mondiaux
Récolte du blé dans un champ à Mykolaïv, en Ukraine. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
C’est ce qu’a déclaré le ministre des Affaires étrangères de la Turquie, Hakan Fidan, en visite à Kiev, lors d’une conférence de presse vendredi 25 août. Son intervention a été retransmise par la chaîne TRT.
Selon lui, les alternatives recherchées pour l’itinéraire des vraquiers s’avèrent peu efficaces et assez risqueuses. Sans que la Russie reprenne sa participation à l’initiative céréalière, il est impossible d’assurer la sécurité des ports et des navires chargés de marchandises, a souligné le ministre. Dans cette optique, Ankara poursuit ses efforts diplomatiques dans ce sens, a-t-il conclu.
L'accord céréalier, lancé le 2 juillet 2022 à Istanbul, a pris fin le 17 juillet de l’année en cours. Quelques jours plus tard, lors de la réunion plénière du deuxième forum Russie - Afrique, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie avait quitté cette initiative parce que ses demandes d'assurer les livraisons de céréales et d'engrais russes sur les marchés internationaux n'avaient pas été mises en œuvre.
Plus tôt, la partie russe avait réitéré à maintes reprises que tout en appréciant les efforts déployés par les Nations unies en vue de mettre en œuvre l'accord céréalier, Moscou faisait état de l'absence de progrès en ce qui concerne l'accès de la production agricole russe aux marchés mondiaux.
Dans ce contexte, le ministère russe de la Défense a averti qu'à partir du 20 juillet, tous les navires se rendant en mer Noire vers les ports ukrainiens seraient considérés comme d’éventuels transporteurs de chargements militaires et les pays des pavillons de ces navires comme impliqués dans le conflit du côté de Kiev. En outre, une série de secteurs dans le Nord-Ouest et le Sud-Est des eaux internationales de la mer Noire sont estimés comme provisoirement dangereuses pour la navigation. La décision a été prise dans le contexte de l’expiration des délais de l’accord sur les céréales et le couloir maritime humanitaire.
TASS/VNA/CVN