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Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavusoglu (droite), et son homologue russe Sergueï Lavrov. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Il est nécessaire et important que l'accord céréalier continue d’être matérialisé. Nous souscrivons aux efforts de l'ONU et nous menons nous-mêmes ces négociations en vue de balayer les obstacles se dressant dans la voie des vivres russes dans le cadre de l'accord. Nous reconnaissons comme légitimes les exigences de la Russie de lever ces restrictions", a-t-il indiqué ce vendredi 7 avril lors d'une conférence de presse commune avec son homologue russe Sergueï Lavrov.
Selon lui, il reste toujours des restrictions et limitations à l'encontre de la Russie dans le cadre de l'accord céréalier. "Des ententes ont été passées entre la Russie et les Nations unies sur la sortie d'engrais et de produits russes sur les marchés. Elles sont partiellement réalisées. Cependant, nous constatons, par exemple, des problèmes et des restrictions dans le domaine de l'assurance des navires russes […] En outre, il existe des difficultés du côté des services bancaires pour les exportations de céréales russes, étant donné que de nombreuses banques de Russie sont déconnectées du système Swift", a expliqué Mevlüt Çavusoglu.
Les accords sur l’exportation de vivres depuis l'Ukraine ont été conclus le 22 juillet dernier à Istanbul pour 120 jours et prorogés en novembre pour une période identique. L'un d’eux règlemente les modalités d'exportation des céréales depuis les ports d'Odessa, de Tchernomorsk et de Ioujny contrôlés par Kiev. En outre, un mémorandum a été signé entre la Russie et l’ONU : il prévoit que cette dernière lève les barrières à l'exportation de produits agricoles et d'engrais russes sur les marchés mondiaux. Moscou souligne que la deuxième partie de l'accord n'est pas matérialisée.
Le 18 mars, la Russie a annoncé prolonger l’accord de 60 jours, avertissant que ce serait suffisant pour évaluer la mise en œuvre du mémorandum avec l'ONU.
TASS/VNA/CVN