>>En Nouvelle-Calédonie, les mines de nickel sont une terre fertile pour la chimie verte
Grande barrière de corail classée au patrimoine de l'Humanité. |
Photo : Reuters/CVN |
Le groupe indien Adani a déclaré qu'il attendrait l'issue des recours en justice introduits contre le programme Carmichael pour engager des financements définitifs.
Le gouvernement de l'État du Queensland a annoncé que trois licences d'exploitation - portant sur 11 milliards de tonnes de charbon - avaient été accordées pour ce projet houiller de 21,7 milliars de dollars australiens (14,6 milliards d'euros).
Ce projet de mine de charbon, qui deviendrait l'une des plus vastes au monde, est dénoncé par des associations de défense de l'environnement, qui le jugent néfaste pour le plus grand récif corallien de la planète.
Son impact sur le climat en général est également montré du doigt, vu les piètres performances du charbon en matière de gaz à effet de serre. Adani a salué cette annonce, qui donne au groupe davantage de vision alors qu'il veut entamer les travaux en 2017. Mais il a regretté les recours en justice, qui, avec la nécessité d'obtenir le feu vert des autorités à la fois fédérales et de l'État, font traîner la procédure depuis six ans.
Au moins deux recours juridiques barrent encore la route d'Adani. L'un d'eux a été formé par un groupe aborigène qui a saisi la cour fédérale de Brisbane en reprochant à Adani de ne pas avoir sollicité son consentement. La Australian Conservation Foundation a de son côté saisi la Cour fédérale australienne d'un nouveau recours contre le feu vert gouvernemental d'octobre.
Menacée par le réchauffement climatique, la Grande barrière l'est aussi par l'acanthaster pourpre, une étoile de mer invasive également appelée "couronne d'épines" ou encore par les activités industrielles et agricoles.
AFP/VNA/CVN