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Des avions de la compagnie Air France sur le tarmac de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, le 12 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Le projet du T4 doit être revu en profondeur", a déclaré sur Europe 1 M. Djebbari, interrogé sur la nécessité de cette extension, alors qu’ADP, le gestionnaire des aéroports parisiens, a annoncé un retour du trafic au niveau d'avant-crise seulement entre 2024 et 2027, en raison du choc brutal de la crise du coronavirus.
"Revu en profondeur, cela veut dire que le projet qui prévoyait l'accueil à horizon 2030 de 40 millions de passagers en plus, probablement aujourd'hui ne se justifie plus tel qu'il était prévu", a-t-il précisé. "Par contre, il y aura besoin d'aménagements, il y aura besoin d'accueillir de nouveaux types de trafics, il y aura besoin de continuer à pouvoir construire sobrement en fonction des besoins de ceux de la plateforme", a poursuivi le ministre.
"Nous sommes en train d'investir massivement dans l'avion à hydrogène, nous devons nous doter de capacités aéroportuaires pour accueillir l'avion à hydrogène", a-t-il également dit. Pour ADP, l'objectif du futur terminal est de permettre d'absorber la fréquentation de Roissy, deuxième aéroport d'Europe derrière Heathrow. Mais ce projet, au coût estimé entre 7 et 9 milliards d'euros, est critiqué sur le plan environnemental.
Dans un avis rendu début juillet, l'Autorité environnementale (AE) constatait que "l'équation à résoudre" entre l'augmentation des vols, de la circulation routière et le respect des objectifs internationaux de la France en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre "n'est pas décrite ni posée de manière complète".
AFP/VNA/CVN