La Bourse de Paris ouvre en léger repli

La Bourse de Paris a ouvert en léger repli mardi 28 juillet (-0,13%), préférant limiter les prises de risques, partagée entre les espoirs suscités par un potentiel vaccin et les ravages toujours patents du COVID-19.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

À 09h25 (07h25 GMT) l'indice CAC 40 refluait de 6,33 points à 4.933,29 points. La veille, il avait fini en léger recul de 0,34%. Alors que de nombreux pays durcissent leurs mesures sanitaires pour tenter de freiner la pandémie, qui a franchi la barre des 650.000 morts, et que les tensions entre Pékin et Washington sont toujours vives, la prudence restait de mise sur la cote parisienne.

Comme le rappelle Michael Hewson, un analyste de CMC Markets, la "combinaison d'inquiétudes" sur ces deux sujets avait déjà fait baisser les actions européennes. Mais les indices américains s'en sont départis, selon lui, grâce aux espoirs suscités par le lancement d'une grande campagne de test d'un vaccin expérimental par la biotech Moderna sur 30.000 personnes.

L'attentisme est aussi au rendez-vous avant le démarrage d'une réunion de deux jours de la Réserve fédérale américaine en pleine résurgence de la pandémie qui a contraint une large partie du pays à refermer ses commerces et renouer avec des mesures de confinement. Du côté des indicateurs, la confiance des consommateurs en juillet aux États-Unis est à l'agenda. Sur le terrain des valeurs, la cote était animée par les nombreuses publications et faisait le grand écart entre Peugeot et LVMH.

Le constructeur automobile bénéficiait largement (+3,99% à 15,50 euros) d'une publication supérieure aux prévisions en dépit des effets néfastes de la crise sanitaire avec un recul du bénéfice net de 67,5% au premier semestre. À l'inverse LVMH souffrait (-2,90% à 389,75 euros) de la lourde chute de son activité au premier semestre en raison de la pandémie, même si le numéro un mondial du luxe a fait état lundi 27 juillet de "signes encourageants de reprise" et notamment d'un "fort rebond" en Chine, son marché-clé.

Dans son sillage, le secteur du luxe était mal orienté : Hermès perdait 1,61% à 735,40 euros et Kering 0,98% à 491,90 euros. Michelin profitait (+1,26% à 33,63 euros) de résultats supérieurs aux attentes même si le groupe a publié une perte nette de 137 millions d'euros au premier semestre. ADP était par contre sévèrement pénalisé (-4,94% à 86,60 euros) par une perte nette de 543 millions d'euros.


AFP/VNA/CVN

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