Le procès de 4 personnes est conforme à la loi

"Il est regrettable que les représentants de la Grande-Bretagne, des États-Unis et de l'Union européenne aient fait des commentaires qui dénotent un manque de bonne volonté, s'ingérant ainsi dans les affaires intérieures du Vietnam", a indiqué le 22 janvier à la presse la porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères, Nguyên Phuong Nga, au sujet de la réaction du Vietnam après les déclarations de la Grande-Bretagne, des États-Unis et de l'Union européenne (UE) concernant le récent procès contre certains individus ayant violé la loi.

"Le Vietnam est un État de droit. Le Vietnam juge les actes contraires à la loi ou portant atteinte à la sécurité nationale afin de protéger les intérêts de toute la société qui sont la paix, la stabilité et le développement", a-t-elle souligné.

"L'arrestation, les enquêtes, le jugement et la condamnation des accusés concernent bien leur culpabilité et sont ainsi légitimes et conformes à la législation vietnamienne et aux règlements du droit international ", a indiqué la porte-parole.

C'était évidemment une décision normale, prise par une organisation judiciaire d'un pays souverain pour défendre son régime. Les déclarations et commentaires partiaux de ces derniers, dont la presse étrangère s'est faite l'écho ces derniers jours, non seulement montrent que les préjugés contre le Vietnam perdurent, que certains groupes d'intérêts à l'étranger se sont ainsi hâtés de juger sans avoir d'informations, sans même en avoir cure d'ailleurs, mais encore prouvent que tout cela est une ingérence excessive dans les affaires intérieures d'un pays souverain.

Une tolérance aveugle pour des conspirateurs contre l'État ?

Alors que les accusés avaient déjà reconnu leurs délits et compris que leurs actes allaient à l'encontre des intérêts de la nation, des "étrangers" comme Lucie Morillon, représentante de "Reporters sans frontières", ont effrontément déclaré que les accusés n'avaient commis "aucun acte répréhensible". Bien que les accusés aient reconnu leurs tentatives de renverser le régime en place, le directeur pour l'Asie d'Human Rights Watch, Brad Adams, affirmait toujours qu'il n'y avait pas de délit selon le droit international. On ne sait pas de quel genre de "droit international" il voulait parler mais, en tout cas, il est totalement incompréhensible que certains veulent aveuglément défendre des personnes qui ont essayé de renverser le pouvoir populaire et qui, surtout, se sont acoquinées avec des organisations considérées comme terroristes. En dépit d'actes aussi délictueux, certains s'obstinent à les considérer comme irrépréhensibles. Que pourrait-on dire alors de la maltraitance envers les prisonniers, de la détention perpétuelle et sans jugement d'êtres humains, du déclenchement de guerres sanglantes pour des raisons injustifiables -ce qui a été d'ailleurs enfin reconnu-, du développement du trafic d'armes dans le monde entier. Est-ce la garantie des droits démocratiques aux populations ou bien à une nation qui ne souhaite que la paix et le développement ?

Le Parti et l'État vietnamiens veillent toujours à préserver les droits fondamentaux de leurs citoyens, s'efforcent d'édifier un pays pacifique, stable et développé, mais n'accepteront jamais de tolérer des éléments qui mènent des activités subversives contre le pouvoir populaire, foulent aux pieds les intérêts de leur pays et de leur nation, au service d'égoïstes ambitions politiques.

Thê Linh/CVN

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