Cela résulte aussi des frais élevés : 25% de taxe d'importation, 10% de taxe de consommation spéciale, 10% de TVA, 1.000 dôngs pour le remboursement des dettes à l'État, 500 dôngs pour Fonds de stabilisation du prix de l'essence. Il y a en outre d'autres frais dont 500 dôngs pour la distribution, 150 dôngs de marge, 500 dôngs pour la guelte des agents, lesquels constituent des pertes pour les entreprises à hauteur de 500 dôngs/litre.
Le Premier ministre Nguyên Tân Dung a demandé au ministère des Finances et celui de l'Industrie et du Commerce de régler les entraves des entreprises et d'avancer des mesures de gestion du commerce d'essence et de pétrole, en fonction de l'évolution du marché mondial, tout en assurant l'application des politiques du gouvernement sur le commerce de ces produits.
Normalement, lorsque le cours du pétrole but augmente, celui des produits pétroliers suit. Mais dans certaines situations et pour des raisons de transformation et de distribution, l'évolution de leur prix est inverse. Selon un expert du ministère de l'Industrie et du Commerce, pour les pays exportateurs, le pétrole est un produit stratégique qui n'est donc vendu que lorsque les cours augmentent. Ceci entraîne non seulement des difficultés pour les pays importateurs, mais aussi à d'autres exportateurs tels le Vietnam, qui vendent le pétrole brut à un bas prix en achetant des produits finis à un prix élevé. D'où cette double conséquence : un prix de vente au détail de l'essence qui s'élève et des pertes pour les entreprises nationales.
Hà Minh/CVN