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Recep Tayyip Erdogan présente le 6 mai sa profession de foi lors d'une réunion à Istanbul. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"C'est ce que nous voulons pour nos amis et pour nos frères", a déclaré le président turc au cours d'un rassemblement à Istanbul, en dévoilant le nouveau manifeste électoral du Parti de la Justice et du Développement (AKP), le parti au pouvoir en Turquie.
M. Erdogan a affirmé que son parti défendrait la démocratie, la liberté et l'État de droit, et ferait de la Turquie une puissance mondiale et une force motrice sur la scène internationale. Il a également indiqué que le pays continuerait à tenter de rejoindre l'Union européenne (UE), soulignant que "la Turquie n'avait jamais renoncé à sa candidature à l'UE, même si le bloc européen n'est pas aussi enthousiaste et déterminé que l'est la Turquie à cet égard".
La Turquie continuera à collaborer avec tous ses interlocuteurs sur la scène internationale, et cherchera à nouer de nouvelles coopérations, a-t-il ajouté. En matière d'économie, il a promis de faire baisser les taux d'intérêt, l'inflation et le déficit budgétaire actuel dans les mois à venir, tout en faisant la promotion d'une croissance rapide du secteur de la défense.
Le mois dernier, M. Erdogan a convoqué des élections présidentielles et législatives anticipées le 24 juin 2018, au lieu de novembre 2019, affirmant que la Turquie devait se dépêcher de passer au régime de la présidence exécutive.
En avril 2017, la Turquie a voté à une courte majorité pour le passage d'un régime parlementaire à un régime donnant davantage de pouvoirs au président. M. Erdogan briguera un nouveau mandat avec le soutien du Parti d'Action nationaliste (MHP) et du Parti de la Grande unité (BBP), qui ont formé une alliance avec l'AKP.