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Le président français Emmanuel Macron salue des personnes à son arrivée pour visiter un lycée à Kone, le 4 mai en Nouvelle-Calédonie. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Cette marche, organisée à l’appel des formations les plus à droite de la droite non-indépendantiste de l’archipel, entendait "montrer au président de la République (...), que la majorité des Calédoniens veut rester dans la France".
Le chef de l’État a lui choisi cette journée pour aller à la rencontre de "la Nouvelle Calédonie d’aujourd’hui", comme il l’a dit dès son arrivée jeudi 3 mai à l’aéroport, avant une ultime phase mémorielle samedi 5 mai.
Il s’agit pour lui de "mesurer ce qu’est ce pays, rencontrer le peuple premier (les Kanak)" et les autres populations qui font la diversité du territoire, a expliqué jeudi 3 mai le Haut-commissaire Thierry Lataste, lors d’une cérémonie d’accueil au Sénat coutumier.
M. Macron s’est rendu dans la matinée dans la province Nord (47.000 habitants), dirigée par Paul Néaoutyine, chef de file de l’UNI-Palika (Union nationale pour l’indépendance), pour y rencontrer les élus de l’assemblée de la province.
Le président Emmanuel Macron visite un lycée à Kone, le 4 mai en Nouvelle-Calédonie. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
L’objectif était aussi de visiter le lycée agricole et général Michel Rocard, à Pouembout, dont la création et l’implantation dans le Nord "résultent des accords de Matignon de 1988", explique l’Élysée. Emmanuel Macron a voulu échanger avec les élèves de l’internat qui, avec ses 480 places, est le plus important de Nouvelle-Calédonie.
Dans l’après-midi, un "signal" devait être donné en matière de sécurité, avec un déplacement dans le quartier de Montravel, Pierre-Lenquette, Tindu, quartier dit de "reconquête républicaine" au Nord de Nouméa, où le chef de l’État a prévu de discuter avec les habitants, les commerçants ainsi qu’avec la police, la gendarmerie, pour évoquer les enjeux de la police de sécurité du quotidien (PSQ).