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Le président américain Donald Trump avait accepté de ralentir le retrait des troupes américaines de Syrie. "Je crois que nous allons ralentir les choses d'une manière intelligente", a confié M. Graham à la presse après un déjeuner avec M. Trump. "Nous sommes dans une situation de pause dans laquelle nous réévaluons le meilleur moyen de réaliser l'objectif du président, à savoir que les gens paient plus et travaillent plus", a-t-il estimé. "Le président comprend qu'on a besoin de finir le travail", a indiqué le sénateur. "Nous avons parlé de la Syrie. Il m'a révélé des choses que je ne savais pas et qui m'ont donné confiance dans la direction que nous prenons en Syrie. Nous avons encore quelques divergences, mais je peux vous dire que le président réfléchit beaucoup à la question syrienne : comment retirer nos forces tout en défendant nos intérêts de sécurité nationale." "Le président est déterminé à faire en sorte que, lorsque nous quitterons la Syrie, l'EI (État islamique) soit complètement vaincu", a-t-il déclaré. Quant aux projets futurs, le vétéran du Congrès a révélé sans donner plus de détails que le président avait élaboré avec ses généraux un plan qui, selon le sénateur, est logique. M. Graham était jusque-là l'un des critiques virulents de la décision de M. Trump d'ordonner le retrait des troupes américaines de Syrie. Le 19 décembre, la Maison Blanche a annoncé qu'elle avait commencé à rapatrier des troupes américaines déployées en Syrie après avoir revendiqué une victoire dans la lutte contre l'EI.
Xinhua/VNA/CVN