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Le choix du Japon de quitter la Commission baleinière internationale pour reprendre la chasse à la baleine à partir de juillet 2019 est "un mauvais signal envoyé au multilatéralisme environnemental, dans une période cruciale pour la sauvegarde de la biodiversité", a fait part jeudi 27 décembre le ministère français des Affaires étrangères lors d'un point de presse régulier. La France regrette la décision du Japon, a indiqué le ministère français, ajoutant que la Commission baleinière internationale demeure le seul organisme qui permette la prise en compte de l'ensemble des dimensions sociales et environnementales autour des cétacés. "La France soutient le moratoire de 1986 sur la chasse commerciale et s'oppose à la chasse scientifique. Aujourd'hui les cétacés sont moins menacés par la chasse mais d'autres menaces pèsent désormais sur les mammifères marins: prises accidentelles, collisions avec les navires, bruit sous-marin causant des échouages, pollution et plastique en mer", a indiqué le ministère français. "La France souhaite poursuivre les échanges avec le Japon pour trouver une solution qui permettra de renforcer les cadres multilatéraux existants tout en protégeant ces mammifères emblématiques de notre planète", a-t-il ajouté.
Xinhua/VNA/CVN