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Le président Hassan Rohani (droite) et le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, le 20 décembre. |
Le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabiei, a minimisé l'aspect médiation du voyage, affirmant que cette venue à Tokyo n'avait "rien à voir avec des questions telles que les négociations avec les Américains".
Cependant, "nos amis japonais véhiculent généralement des messages ou des initiatives que nous saluons ... et examinons sérieusement", a-t-il ajouté.
L'économie iranienne est durement touchée par les sanctions imposées par les États-Unis après la décision du président Trump de quitter un accord international sur le programme nucléaire de la République islamique. Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a déjà tenté de jeter des ponts entre les deux puissances rivales.
M. Abe, qui s'était rendu à Téhéran en juin, a déclaré la semaine dernière qu'il s'efforcerait "autant que possible d'apaiser les tensions" au Moyen-Orient, en tirant parti de l'alliance du Japon avec Washington et les "relations favorables" de Tokyo avec Téhéran.
Le Japon était autrefois un gros acheteur de brut iranien, mais il a suspendu ses achats pour se conformer aux sanctions américaines. Aucune conférence de presse n'est prévue après la rencontre entre les deux dirigeants.
Le président Rohani, qui se trouvait jeudi 19 décembre à Kuala Lumpur, a appelé les pays musulmans à coopérer pour combattre "le terrorisme économique" américain, leur suggérant de créer ensemble une cryptomonnaie, déclaration faite au cours d'un sommet consacré aux problèmes du monde islamique. L'économie iranienne est entrée en récession, voyant sa monnaie se déprécier et l'inflation bondir.
APS/VNA/CVN