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| Le président kenyan William Ruto lors d'une conférence de presse à Nairo, le 26 octobre 2022. |
| Photo : AFP/Archives/VNA/CVN |
Selon un message publié sur sa page du média social X (ex-Twitter), M. Ruto a salué les efforts de M. Dogolo pour "mettre fin au conflit au Soudan par le dialogue". "Les négociations en cours menées par l'Organisation intergouvernementale pour le développement (Igad) devraient aboutir à un règlement politique qui garantira une paix durable dans le pays", a ajouté M. Ruto.
M. Dogolo s'était déjà rendu en Ouganda, en Éthiopie et à Djibouti, ce qui constituait sa première visite officielle à l'étranger depuis le début du conflit au Soudan à la mi-avril. Fin décembre, Djibouti a accueilli un nouveau cycle de négociations dans le cadre de l'Igad, que le pays présidait. L’association est chargée d'organiser des pourparlers de paix entre le chef de l'armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhan, et le chef du FSR. La réunion devait avoir lieu le 28 décembre mais a été reportée pour des raisons techniques.
Auparavant, à la suite de discussions entre la FSR et la coalition des forces civiles soudanaises Takaddum dans la capitale éthiopienne, on a appris que la FSR était prête à un cessez-le-feu immédiat et à des pourparlers directs avec l'armée soudanaise. Selon la FSR, M. Dogolo a l'intention de parvenir à un accord avec l'armée, qui "sera contraignant pour les deux parties, sera mis en œuvre sous contrôle national, régional et international, et permettra d'arrêter les combats et de protéger les civils".
La situation au Soudan s'est aggravée en avril 2023 en raison de désaccords entre le président du Conseil souverain du pays, le commandant de l'armée al-Burhan et M. Dogolo. Les principales contradictions entre les deux hommes portent sur le calendrier et les méthodes de formation d'une force armée unifiée, ainsi que sur la question de savoir qui devrait occuper le poste de commandant en chef - un officier militaire professionnel ou un président civil élu.
Le 15 avril dernier, des affrontements ont éclaté entre la FSR et l'armée à Merowe et à Khartoum, et se sont rapidement étendus à d'autres régions du Soudan. Le conflit a fait des milliers de morts et des dizaines de milliers de blessés. Selon l'UNICEF, plus de 3,5 millions d'enfants ont perdu leur maison depuis avril. C'est le plus grand nombre de mineurs déplacés à l'intérieur des frontières d'un seul pays.
TASS/VNA/CVN
