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| Nord Stream 1 à Lubmin (Allemagne). |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous pensons également que le renvoi de cette turbine est clair tant sur le plan juridique que politique", a déclaré Rolf Mutzenich mercredi 13 juillet à l’agence DPA. "C’est pourquoi nous espérons que le prétexte évident pour réduire le transit du gaz russe ne sera pas actuel", a noté le politicien. En même temps, il a ajouté qu’il était important de ne pas permettre à la Russie d’utiliser cette question à des fins politiques.
Par ailleurs, Rolf Mutzenich a proposé de mener des discussions politiques internes sur une éventuelle pénurie de gaz de manière objective. Selon lui, si elles deviennent encore plus émotionnelles, cela peut être perçu comme une impuissance de l’Allemagne.
Pour rappel, les autorités canadiennes ont fait savoir qu’elles allaient renvoyer la turbine en Europe, faisant ainsi une exception aux sanctions. Précédemment, l’Allemagne, qui a été contrainte d’obtenir moins de gaz en raison des restrictions canadiennes imposées à la Russie, a dû négocier avec le Canada à ce sujet. Le ministère ukrainien des Affaires étrangères, pour sa part, a exprimé sa déception face à la décision de renvoyer une turbine réparée en Allemagne. Le ministère des Affaires étrangères a appelé le Canada à reconsidérer cette décision afin de maintenir la pression des sanctions sur la Russie.
Lundi 11 juillet, les approvisionnements via Nord Stream, la principale voie d'exportation de gaz de la Russie vers l'Europe, ont été interrompus pendant dix jours en raison de la maintenance annuelle programmée du gazoduc. Depuis la mi-juin, le Nord Stream ne fonctionne qu’à 40% de ses capacités maximales, car la société Siemens n’a pas encore renvoyé la turbine réparée suite aux sanctions canadiennes contre la Russie.
Bien que le Canada, après de nombreuses demandes de Berlin, ait décidé de renvoyer la turbine réparée, sa date de livraison est inconnue. Par ailleurs, les autorités allemandes craignent toujours que la Russie ne cesse de fournir du gaz après l'achèvement des réparations du Nord Stream.
TASS/VNA/CVN