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Le président comorien Azali Assoumani lors d'une visite à Paris le 4 octobre 2016. |
Élu en 2016 pour un mandat non renouvelable de cinq ans, M.Azali, un ancien putschiste, a d'abord dévoilé samedi soir 28 avril la tenue en juillet d'un référendum constitutionnel destiné à modifier l'organisation des pouvoirs publics, dont vraisemblablement la présidence. "Je propose un processus de modification (de la Constitution) pour assurer la stabilité et le développement du pays", a-t-il déclaré lors d'une allocution radiotélévisée.
Dès le lendemain, il a profité d'une visite de terrain à Anjouan, une des trois îles de l'archipel de l'océan Indien dont il est originaire, pour évoquer la tenue d'élections anticipées.
"Le chef de l'État a indiqué que si le référendum sur les modifications constitutionnelles était approuvé, il y aurait une série d'élections et qu'il serait lui-même candidat", a confirmé lundi 30 avril à l'AFP un de ses conseillers. "Il n'y a pas de doute, il faut s'attendre à une nouvelle élection présidentielle", a-t-il ajouté sous couvert d'anonymat.
Une source proche du palais présidentiel de Beït-Salam a confirmé à l'AFP que ce scrutin aurait "probablement" lieu dès le premier trimestre de l'année prochaine.
M.Azali devrait tenir une conférence de presse lundi 30 avril en fin de journée, selon la même source.
Lors de son discours samedi soir 28 avril, le chef de l'État n'a donné aucun détail sur la réforme institutionnelle qu'il envisageait. "Il s'agit d'ouvrir une nouvelle page de l'histoire de notre pays et d'assurer un meilleur avenir à notre peuple", a-t-il déclaré.
AFP/VNA/CVN