>>Kim Jong Un appelle à renforcer les liens RPDC/Chine
>>Entretien à Pékin entre Xi Jinping et Kim Jong Un
>>Des responsables de Chine et de RPDC s'engagent à renforcer l'amitié
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, le 24 avril à Pékin. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Les deux hommes s'étaient déjà rencontrés début avril à Pékin, quelques jours après la visite en Chine du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un. M. Kim, qui effectuait alors son premier déplacement à l'étranger depuis son arrivée au pouvoir fin 2011, avait rencontré le président chinois Xi Jinping.
Wang Yi sera le premier ministre chinois des Affaires étrangères à se rendre en RPDC depuis 2007. L'ancien Premier ministre Wen Jiabao avait effectué une visite à Pyongyang en 2009. La Chine est, de loin, le principal soutien diplomatique et économique de la RPDC. Mais elle applique fermement les sanctions économiques de l'ONU, destinées à enrayer les programmes balistique et atomique de Pyongyang.
En parallèle, Pékin appelle inlassablement à résoudre la crise "par le dialogue et la négociation". Elle est opposée à toute intervention armée.
Détente spectaculaire
La Chine a ainsi chaudement salué la spectaculaire rencontre de vendredi 27 avril entre Kim Jong Un et le président sud-coréen Moon Jae-in. Elle a loué "leur courage" et qualifié d'"historique" leur poignée de main sur la ligne de démarcation divisant la péninsule.
M. Kim a été à cette occasion le premier dirigeant nord-coréen à fouler le sol sud-coréen depuis la guerre de Corée. Les dirigeants des deux Corées se sont engagés à oeuvrer en faveur de la dénucléarisation de la péninsule. Ils ont également indiqué qu'ils chercheraient à rencontrer les États-Unis, peut-être aussi la Chine "en vue de déclarer la fin de la guerre et (d')établir un régime de paix permanent et solide".
Dernier rebondissement annoncé dimanche 29 avril par Séoul: Kim Jong Un a proposé de fermer en mai son site d'essais nucléaires et d'inviter des experts américains.