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Les ministres iranien des AE, Mohammad Javad Zarif (1er à gauche), russe Sergueï Lavrov (centre) et turc Mevlüt Cavusoglu joignent les mains à Moscou le 28 avril. |
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, ses homologues iranien Mohammad Javad Zarif et turc Mevlut Cavusoglu ont publié une déclaration conjointe à l'issue d'une réunion trilatérale sur la Syrie à Moscou. Ils ont souligné que les pourparlers dans la capitale kazakhe ont aidé à combattre le terrorisme, à baisser le niveau de violences et à créer les conditions favorables à un règlement politique, dont les mesures destinées à faciliter la mise en place d'un dialogue inter-syrien élargi.
Les trois ministres ont convenu d'organiser la prochaine séance de négociations sur la paix syrienne à Astana le mois prochain. Parallèlement au processus de Genève parrainé par l'ONU, huit rounds de pourparlers d'Astana ont eu lieu depuis janvier 2017, avec la médiation de la Russie, de la Turquie et de l'Iran. Le résultat le plus significatif des pourparlers est l'établissement de quatre zones de désescalade en Syrie.
Dans leur déclaration commune, Moscou, Téhéran et Ankara ont réaffirmé leur ferme engagement sur la souveraineté, l'indépendance, l'unité et l'intégrité territoriale de la Syrie. Les trois ministres ont confirmé la détermination de leurs pays à oeuvrer pour l'élimination définitive de l'État islamique, du Front al-Nosra et d'autres groupes terroristes en Syrie. Ils ont également appelé toutes les formations armées de l'opposition en Syrie à se dissocier complètement et immédiatement des groupes terroristes.
La Russie, l'Iran et la Turquie ont rejeté toute tentative de créer de nouvelles situations sous prétexte de lutte antiterroriste, et se sont opposés aux plans séparatistes visant à saper la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie et la sécurité nationale des pays voisins.
Les trois ministres ont vivement condamné l'usage présumé d'armes chimiques en Syrie, tout en demandant à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) de mener une enquête professionnelle.
Xinhua/VNA/CVN