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Le Premier ministre du gouvernement libyen soutenu par l'ONU, Fayez Serraj, s'est entretenu mercredi 29 août à Tripoli avec Ghassan Salamé, envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU en Libye. Les deux hommes ont notamment discuté de l'escalade militaire entre forces gouvernementales et milices armées à Tripoli, la capitale du pays. Ils ont parlé des événements de Tripoli, de la nécessité de faire cesser les hostilités, et des engagements de l'ONU et de la communauté internationale à cet égard, a indiqué dans un communiqué la Mission d'appui des Nations unies en Libye (MANUL). M. Salamé a souligné la nécessité de protéger les civils, de mettre fin immédiatement aux violences, et d'entamer des négociations en vue d'un cessez-le-feu, selon le communiqué. Un peu plus tôt mercredi 29 août, la mission de l'ONU en Libye a mis en garde contre toute action militaire à Tripoli, où de violents combats entre les forces gouvernementales et les milices ont tué et blessé plusieurs civils. Le Sud de Tripoli a notamment été le théâtre de violents affrontements entre forces gouvernementales et milices armées, tuant cinq personnes et en blessant 33 autres, selon le ministère de la Santé. Les causes exactes de ces affrontements ne sont pas connues pour le moment. Au cours des derniers jours, le sud de Tripoli a assisté à des tensions croissantes et à une mobilisation accrue des groupes armés intérieurs et extérieurs à la ville.