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Boris Vallaud, porte-parole du PS, à l'Assemblée nationale, le 21 mars 2020 à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Le plan de relance se fait attendre : fin août, c’est trop tard ! Chaque jour perdu accroît la fracture", affirme le député des Landes.
"Des secteurs entiers attendent des mesures, les plans sociaux se multiplient et des dizaines de milliers de PME vont avoir des difficultés à rembourser leur PGE (prêt garanti par l’État). Dans ce contexte, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion devrait être une priorité, et pourtant le secrétariat d’État qui s’y consacrait a disparu", déplore-t-il.
Selon lui, même s'il est "encore un peu tôt pour tirer des conclusions", le Premier ministre Jean Castex, "en dépit de toute l’énergie dont il fait preuve, gère la crise au jour le jour. Il n’est pas dans l’anticipation".
"La question est de savoir si Castex représente plus qu’un style : une ligne. Celle du Président, en tout cas, a été clarifiée par le remaniement, qui place l’essentiel des responsabilités entre les mains de ministres de droite pour mener une politique de droite", affirme-t-il.
Le porte-parole du PS rappelle que son parti a fait, "dès le 9 juin, 45 propositions de rebond : des mesures sociales et en faveur de l’emploi pour les victimes de la crise, des relances sectorielles dans le bâtiment, les transports ou l’industrie, un soutien accru aux entreprises, des investissements massifs dans la transition écologique".
"Nous proposons par exemple une +prime climat+ : zéro reste à charge sur des travaux de performance énergétique, subventionnement sur conditions de ressources, remboursement différé dans le temps. Nous proposons aussi d’inaugurer un nouvel esprit d’entreprise, avec la participation renforcée des salariés au conseil d’administration et la limitation des écarts salariaux. Nous avons également proposé la création d’une allocation individuelle d’émancipation pour tous les jeunes, car la précarité étudiante est une bombe à retardement".
"Des réponses apportées aujourd’hui à la crise dépend le visage de la France de demain", affirme-t-il également.
AFP/VNA/CVN