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À une station-service à Manchester, au Royaume-Uni, le 8 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) avec échéance en avril a terminé en progression de 3,60%, à 123,70 USD. L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) a revu sensiblement en hausse mardi 8 mars ses estimations de production américaine pour cette année et l'an prochain.
L'EIA table désormais sur 12,03 millions de barils par jour (mb/j) en 2022, contre 11,80 jusqu'ici, et sur 12,99 mb/j en 2023, soit au-dessus de son niveau de 2019 (12,23 mb/j), qui constituait un record. Pour autant, si la production américaine continue de croître progressivement depuis plusieurs mois, les producteurs restent réticents à acélérer franchement, par crainte d'un retournement du marché.
En outre, quand bien même elles le voudraient, les compagnies sont actuellement handicapées par des problèmes d'approvisionnement en matériel, comme beaucoup d'autres entreprises du fait de la pandémie de coronavirus.
"Les difficultés d'approvisionnement rendent très très difficile toute tentative de croître maintenant et à un rythme élevé", a assuré Vicki Hollub, directrice générale d'Occidental Petroleum, lors de la conférence CERAWeek organisée à Houston (Texas).