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| Les prix |
Le prix de l'essence a bondi de 41 cents au cours de la semaine dernière, à la suite d'une flambée des prix du pétrole dans le contexte du conflit militaire en cours entre la Russie et l'Ukraine.
Les prix à la pompe ne sont plus qu'à 10 cents du record de 4,114 USD pour un gallon établi en juillet 2008. "Une augmentation de la demande d'essence, parallèlement à une réduction de l'offre totale, contribue à la hausse des prix, mais l'augmentation des prix du pétrole continue de jouer un rôle prépondérant", a expliqué l'AAA.
"Une interdiction potentielle des importations de brut de la Russie vers les États-Unis ou d'autres pays entraînera probablement la poursuite de la hausse des prix, reflétant un risque accru de perturbation de l'approvisionnement mondial en pétrole", a-t-elle noté.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a affirmé dimanche 6 mars que Washington était en "discussions très actives" avec ses partenaires européens au sujet d'une interdiction des importations de pétrole en provenance de Russie.
"Nous discutons actuellement avec nos partenaires et alliés européens pour examiner de manière coordonnée la possibilité d'interdire l'importation de pétrole russe, tout en veillant à ce qu'il y ait toujours un approvisionnement approprié sur les marchés mondiaux", a dit M. Blinken lors de l'émission "State of the Union" sur CNN.
La porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, avait également confirmé vendredi 4 mars aux journalistes que l'administration présidentielle étudiait les options permettant de réduire la consommation américaine d'énergie russe. Mais elle a noté que la Maison Blanche était "très concentrée sur la minimisation de l'impact sur les familles".
"Si vous réduisez l'offre sur le marché mondial, vous allez augmenter les prix de l'essence", a-t-elle poursuivi. La Maison Blanche a intérêt à lutter contre la flambée des prix de l'essence, qui pourrait accroître encore le niveau d'inflation le plus élevé que les États-Unis aient connu depuis 40 ans. L'inflation a eu un impact négatif sur les sondages du président américain Joe Biden à l'approche des élections de mi-mandat du Congrès de cette année.
Xinhua/VNA/CVN