>>Net repli pour la Bourse de Paris, vers sa pire semaine depuis mars 2020
>>La Bourse de Paris rebondit nettement de 1,59%
>>La Bourse de Paris efface une grande partie de ses pertes
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 reculait de 3,26% vers 10h10, à 5.866,28 points, sous la barre des 6.000 points pour la première fois depuis mars 2021. La semaine dernière, il s'est enfoncé de 10,23%, sa plus mauvaise performance hebdomadaire depuis, perdant près de 5% vendredi 4 mars. Les actions d'Alstom, qui détient une participation de 20% dans le constructeur ferroviaire Transmashholding, et de Société Générale, présent via sa filiale Rosbank, chutaient respectivement de 12,85% et 9,37%.
L'armée russe poursuivait lundi 7 mars son offensive tous azimuts en Ukraine, bombardant notamment la deuxième ville du pays Kharkiv et tentant d'encercler la capitale Kiev où les sirènes d'alerte aérienne ont retenti à l'aube. De nouvelles sanctions contre la Russie pourraient être annoncées par les pays occidentaux.
Les États-Unis et l'Union européenne "discutent très activement" de la possibilité d'interdire les importations de pétrole russe en réponse à l'opération russe en Ukraine, a déclaré dimanche 6 mars le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. Cette hypothèse a provoqué une nouvelle flambée des cours de l'or noir. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord a frôlé les 140 USD dimanche soir 6 mars, proche de son record absolu de 147,50 USD (juillet 2008).
Le voyage et l'auto aussi pénalisés
Les constructeurs automobiles Renault (-5,10% 21,97 euros) et Stellantis (-6,60% à 12,91 euros) qui exploitent des usines en Russie reculaient aussi fortement. Faurecia chutait de 8,01% à 23,43 euros. Dans le secteur du tourisme, Air France-KLM dégringolait de 8,64% à 3,20 euros et le groupe hôtelier Accor perdait 6,40% à 24,52 euros.
Danone poursuit ses activités
Le groupe français d'agroalimentaire (-3,39% à 47,50 euros) a indiqué dimanche 6 mars qu'il poursuivait ses activités en Russie, où il réalise 5% de ses ventes et emploie 8.000 salariés, mais a précisé qu'il suspendait pour le moment tout investissement dans le pays.
Pierre et Vacances poursuivent les négociations
Les négociations exclusives entre Pierre et Vacances et des investisseurs et créanciers en vue de sa recapitalisation urgente et d'une importante conversion de dette sont prolongées jusqu'au 9 mars, après des "avancées significatives", "en vue de parvenir à un accord final". L'action du groupe en difficulté perdait 13,64% à 4,62 euros.
AFP/VNA/CVN