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Un établissement d'exploitation pétrolière à Ras Lanuf, au Nord de la Libye. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Vers 07h20 GMT (09h20 heure de Paris), le baril de Brent perdait 5,2% à 108,62 USD, tandis que le WTI chutait de 5,6% à 103.31 USD.
Ces derniers mois, le brut a atteint des sommets, la conflit en Ukraine faisant craindre que l'offre ne puisse satisfaire la demande d'économies qui rouvrent, notamment en Chine après des mois de confinements.
Mais les banques centrales ont été contraintes d'augmenter les coûts d'emprunt, face à la hausse des prix de l'énergie qui contribue à faire grimper l'inflation à des niveaux jamais vus depuis les années 1980.
Cette situation a alimenté les craintes que les économies du monde entier ne se dirigent vers une récession, ce qui a jeté un froid sur les cours du brut.
Les regards se tournent désormais vers les deux jours d'audition au Congrès américain du patron de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, cette semaine, qui pourrait donner une idée des plans des autorités pour lutter contre la flambée des prix.
Toutefois, Goldman Sachs a dit prévoir que les prix de l'or noir reprendront leur ascension. "Avec une demande de produits de base supérieure à l'offre, les marchés restent tendus même si les taux de croissance ralentissent", a déclaré la banque dans une note.
"Les investisseurs doivent se rappeler que les ralentissements induits par la Fed ne sont qu'une atténuation à court terme du symptôme, l'inflation, et non un remède au problème, le sous-investissement", ajoute-t-elle.
AFP/VNA/CVN