Le pétrole monte après les stocks américains

Les prix du pétrole ont poursuivi mercredi 23 juin leur marche en avant, soutenus par le recul plus important que prévu des stocks de pétrole brut aux États-Unis.

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Vue d'un établissement d'exploitation pétrolière à Ryad, en Arabie saoudite.
Photo : AFP/VNA/CVN

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a fini à 75,19 USD à Londres, en hausse de 0,51% ou 37 cents par rapport à la clôture de mardi 22 juin, un plus haut depuis octobre 2018.

À New York, le baril de WTI pour le mois d'août, dont c'était le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, a avancé de 0,32% ou 23 cents, à 73,08 USD.

Selon un rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), les stocks commerciaux de brut ont reculé de 7,6 millions de barils (MB) pour s'établir à 459,1 MB au 18 juin.

Les analystes avaient prévu un repli de 3,5 MB. Mardi 22 juin, la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, l'American Petroleum Institute (API), aux chiffres jugés moins fiables que ceux de l'EIA, a rendu compte d'une baisse plus forte encore, de 7,2 millions de barils.

Cette chute traduit l'attente d'une recrudescence de la demande pendant la saison estivale des grands déplacements en voiture. L'attention des investisseurs s'est également portée sur la réunion de l'OPEP+ du 1er juillet, "les points de vue étant partagés quant à une éventuelle augmentation de la production" à compter du mois d'août, a expliqué Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.

"Sans surprise, la Russie proposerait d'augmenter encore l'offre" de l'alliance composée des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de dix alliés, ont expliqué dans une note Warren Patterson et Wenyu Yao, d'ING.

Le marché surveille aussi les discussions sur le nucléaire iranien, dans la foulée de l'élection de Ebrahim Raïssi en Iran, qui pourrait retarder le retour sur le marché des barils iraniens. Pour les investisseurs pétroliers, il s'agit de savoir si les sanctions qui empêchent actuellement l'Iran d'exporter sa production seront allégées, ce qui changerait considérablement l'équilibre du marché du brut et pourrait peser sur les cours.

APS/VNA/CVN

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