>>Le Royaume-Uni conclut un accord commercial post-Brexit avec l'Australie
Le Premier ministre britannique Boris Johnson. |
Les négociations ont commencé le 22 juin pour que le Royaume-Uni rejoigne l’accord de libre-échange CPTPP alors que le pays cherche à renforcer sa présence économique dans la région après sa sortie de l'Union européenne.
"Je suis prêt à m'engager de manière proactive dans les procédures d'inscription du Royaume-Uni" afin d'élargir le bloc de libre-échange, a déclaré Nishimura Yasutoshi, cité par le magazine japonais Kyodo News, lors de la réunion.
Pour sa part, Liz Truss a déclaré que la région indopacifique offre de grandes opportunités pour le Royaume-Uni, et l'adhésion au CPTPP devrait stimuler l'exportation des principaux produits du Royaume-Uni, notamment automobiles et whisky grâce aux préférences tarifaires, ainsi qu'un meilleur accès au CPTPP dans des domaines tels que les services juridiques, financiers et professionnels.
Avec le CPTPP, le Royaume-Uni espère établir une position dans les activités commerciales mondiales en tant qu'exportateur de produits de base et de services professionnels haut de gamme. En outre, l'accord contribuera à étendre les accords commerciaux pour lesquels Londres travaille ou qu'il a déjà signés avec les pays membres du CPTPP.
De nombreux membres du CPTPP ont déjà signé des accords commerciaux bilatéraux avec le Royaume-Uni, des responsables déclarant qu'il ne semble y avoir aucun obstacle majeur dans les négociations d'adhésion.
Le Japon préside cette année la Commission de CPTPP, l'organe décisionnel du bloc. Il dirigera également des groupes de travail qui devraient être mis en place plus tard cette année pour discuter des tarifs ainsi que des règles de commerce et d'investissement en vue de la participation envisagée de Londres.
Le Royaume-Uni a déposé une demande en février pour rejoindre le CPTPP, qui compte désormais 11 pays membres - Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et Vietnam. Sept membres l'ont à ce jour ratifié.
L'accord est conçu pour réduire les tarifs douaniers sur les produits agricoles et industriels, assouplir les restrictions d'investissement et renforcer la protection de la propriété intellectuelle, dans le but d'améliorer l'intégration économique entre les pays participants.
VNA/CVN