>>Le pétrole en baisse en Asie
>>Le pétrole baisse à New York après un rapport de l'OPEP
Le pétrole new-yorkais a clôturé en petite baisse, le 2 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février, référence américaine du brut, a perdu 5 cents pour clôturer à 60,37 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).Le groupe pétrochimique Ineos a annoncé ce week-end la réouverture du principal oléoduc de la mer du Nord britannique, Forties, à l'arrêt depuis près de trois semaines en raison d'une fêlure.
"La situation revient à la normale, l'oléoduc fonctionne et le pétrole circule à nouveau", a indiqué Matt Smith de ClipperData, ce qui devrait avoir tendance à faire baisser les prix.
Or le pétrole se maintenait à des niveaux élevés sur fond de tensions en Iran, troisième producteur de brut de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Neuf personnes ont été tuées dans la nuit de lundi 2 à mardi 3 janvier dans le Centre de l'Iran, où des manifestants ont tenté de prendre d'assaut un poste de police, lors de violences liées à un mouvement de contestation antigouvernemental sans équivalent depuis 2009.
Au total, 21 personnes -dont seize manifestants- ont été tuées depuis le début jeudi 30 décembre 2017 des rassemblements contre les difficultés économiques et le pouvoir, qui ont commencé à Machhad (Nord-Est) pour se propager rapidement à l'ensemble du pays."Cela ne pèse pas plus fortement sur les prix car les violences ne perturbent pas directement la production de pétrole dans le pays pour le moment", a indiqué M. Smith.
Le pétrole se maintenait toutefois au-dessus des 60 dollars, au plus haut en deux ans et demi, atteignant même en séance 60,74 dollars, un niveau qui n'a pas été observé depuis le 25 juin 2015.
"Le soulèvement en Iran est juste un nouveau facteur de risque dans un marché mondial qui se resserre", a noté Phil Flynn de Price Futures Group.
AFP/VNA/CVN