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Plate-forme pétrolière au large de Al Faw, au sud de Basra, en Irak. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Vers 04h30 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en février, gagnait 18 cents à 60,60 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne, également pour livraison en février, progressait de 24 cents à 67,11 dollars. Un policier a été tué par balles lundi 1er janvier lors de violences liées aux manifestations antigouvernementales contre la vie chère, qui agitent l'Iran depuis cinq jours, un mouvement de protestation sans équivalent dans ce pays depuis 2009.
Au total, 13 personnes dont dix manifestants ont été tuées dans les violences qui émaillent ces protestations, parties jeudi 28 décembre 2017 de Machhad (Nord-Est), la 2e ville du pays, pour se propager rapidement à travers l'Iran.
"Bien que les manifestations n'aient eu aucun impact sur la production et les exportations de pétrole, les incertitudes au sein d'un des cinq plus gros producteurs de pétrole au monde ébranlent les marchés", a déclaré Jeffrey Halley, analyste chez OANDA. "Une escalade de la situation pourrait bien sûr ajouter de l'huile sur le feu, si j'ose dire, pour les prix du pétrole".
Dans l'ensemble, a ajouté M. Halley, le pétrole a "terminé 2017 sur une note positive, la baisse des réserves mondiales et la croissance économique solide éclipsent la relance de l'oléoduc Forties et la reprise de la production en Libye après une explosion sur un oléoduc".