>> Le pétrole en baisse en Asie dans l'attente de l'emploi américain
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre a reculé de 63 cents à 44,00 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le rapport mensuel de l'OPEP sur le marché du pétrole "a fourni une révision de bon augure de sa prévision d'offre des pays hors-OPEP, mais elle a aussi revu en baisse sa prévision de demande en 2016", a résumé Tim Evans, chez Citi.
Phil Flynn, chez Price Futures Group, a surtout retenu de ce rapport que l'OPEP avait de nouveau relevé ses estimations de croissance de la demande pour 2015, en plus du déclin de production hors-OPEP.
M. Flynn a tout de même convenu que ce rapport était plus de nature à faire baisser les cours que celui publié le 11 septembre par l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
L'AIE avait affirmé que la production des pays hors OPEP devrait connaître l'an prochain son plus fort repli en 24 ans, tout en relevant ses prévisions de demande en pétrole pour 2015 et 2016.
Reste que lundi, M. Flynn jugeait le marché particulièrement calme, ce qu'il expliquait par la fête du Nouvel An juif, et sous influence selon lui de la baisse des actions cotées à Wall Street.
Or les marchés boursiers comme l'ensemble des marchés financiers observent la plus grande prudence à l'approche de la réunion de la Réserve fédérale, qui doit décider le 17 septembre de relever ou non ses taux directeurs, ce qui serait une première depuis près de dix ans.
"Une hausse des taux ne sera pas bonne pour le pétrole, elle signifiera un dollar plus fort, ce qui heurterait probablement les prévisions de demande, c'est pourquoi le pétrole reste en mode de consolidation en dépit des informations haussières", a ainsi noté Bill Baruch, chez iiTrader.com.
Toute hausse du dollar tend à peser sur le marché du pétrole, dont les échanges sont libellés en billets verts, car elle pénalise les acheteurs munis d'autres devises.
Les cours du pétrole ont de nouveau baissé le 14 septembre à New York. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre a reculé de 63 cents à 44,00 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le rapport mensuel de l'OPEP sur le marché du pétrole "a fourni une révision de bon augure de sa prévision d'offre des pays hors-OPEP, mais elle a aussi revu en baisse sa prévision de demande en 2016", a résumé Tim Evans, chez Citi.
Phil Flynn, chez Price Futures Group, a surtout retenu de ce rapport que l'OPEP avait de nouveau relevé ses estimations de croissance de la demande pour 2015, en plus du déclin de production hors-OPEP.
M. Flynn a tout de même convenu que ce rapport était plus de nature à faire baisser les cours que celui publié le 11 septembre par l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
L'AIE avait affirmé que la production des pays hors OPEP devrait connaître l'an prochain son plus fort repli en 24 ans, tout en relevant ses prévisions de demande en pétrole pour 2015 et 2016.
Reste que lundi, M. Flynn jugeait le marché particulièrement calme, ce qu'il expliquait par la fête du Nouvel An juif, et sous influence selon lui de la baisse des actions cotées à Wall Street.
Or les marchés boursiers comme l'ensemble des marchés financiers observent la plus grande prudence à l'approche de la réunion de la Réserve fédérale, qui doit décider le 17 septembre de relever ou non ses taux directeurs, ce qui serait une première depuis près de dix ans.
"Une hausse des taux ne sera pas bonne pour le pétrole, elle signifiera un dollar plus fort, ce qui heurterait probablement les prévisions de demande, c'est pourquoi le pétrole reste en mode de consolidation en dépit des informations haussières", a ainsi noté Bill Baruch, chez iiTrader.com.
Toute hausse du dollar tend à peser sur le marché du pétrole, dont les échanges sont libellés en billets verts, car elle pénalise les acheteurs munis d'autres devises.
AFP/VNA/CVN