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Le secrétaire à la Défense américain James Mattis, |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Les nouveaux fonds, qui portent "l'assistance américaine au secteur de la sécurité ukrainien à plus d'un milliard de dollars au total depuis 2014", année du début de la guerre, vont notamment permettre d'acquérir "des équipements pour soutenir les programmes de formation en cours et les besoins opérationnels", a déclaré le Pentagone dans un communiqué.
Ces moyens doivent renforcer les capacités de commandement de l'armée ukrainienne, ses communications sécurisées ou encore ses moyens de vision nocturne.
Selon le ministère américain de la Défense, cette coopération en matière de sécurité s'appuie sur l'adoption récente par Kiev d'une loi sur la sécurité nationale. Le calendrier pour la livraison de nouveaux équipements américains sera "fixé à une date ultérieure", précise-t-il.
Washington, allié de Kiev, a vendu cette année des missiles antichar Javelin à l'Ukraine pour "protéger sa souveraineté et son intégrité territoriale", malgré les protestations de la Russie.
Des "propositions concrètes"
L'annonce du Pentagone intervient alors que l'administration américaine tient à afficher sa fermeté face à la Russie pour éteindre la polémique sur l'attitude de Donald Trump lundi 16 juillet à Helsinki lors de son premier sommet bilatéral avec Vladimir Poutine.
Si les craintes de certains observateurs, qui redoutaient que le président des États-Unis ne fasse un pas vers son homologue russe au sujet de l'annexion de la Crimée par Moscou, se sont révélées infondées, Donald Trump est resté globalement silencieux lors de leur conférence de presse commune sur le dossier ukrainien.
Selon l'ambassadeur de Russie à Washington, Anatoli Antonov, les deux hommes ont bien discuté de l'Est de l'Ukraine durant leur entretien, et Vladimir Poutine a avancé des "propositions concrètes".
Parmi elles, a rapporté l'agence d'information Bloomberg, figure l'organisation d'un référendum dans les régions séparatistes de l'Est pour mettre fin au conflit. Il porterait sur le statut des républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk, qui échappent au contrôle de Kiev.
"L'administration n'envisage nullement de soutenir un référendum dans l'Est de l'Ukraine", qui "n'aurait aucune légitimité", a toutefois réagi vendredi 20 juillet la porte-parole de la diplomatie américaine Heather Nauert, réaffirmant son soutien aux accords de Minsk de 2015, qui n'ont jusqu'ici pas permis de mettre fin au conflit.