Selon Nguyên Khoa, élève au lycée Nguyên Chi Thanh, district de Tân Binh, Hô Chi Minh-Ville, actuellement, ce petit jeu est devenu incontournable auprès des élèves. Le nombre de joueurs ne cesse d’augmenter. Au cours des discussions sur des forums et des pages facebook, tout le monde en parle.
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| Il est facile à apprendre |
| Photo : TN/CVN |
Filles et garçons, tous y jouent. D’après Hoàng Long, élève au lycée Lê Hông Phong, Hô Chi Minh-Ville, si le "Pen tapping" est un art, les joueurs sont des artistes. «Dans ma classe, la plupart des joueurs sont devenus des artistes. C’est un plaisir de voir beaucoup de filles jouer au jeu», dit-t-il.
Peu importe où on l’apprend, on en devient très vite accro. Hông Quân, élève du lycée Phu Nhuân, Hô Chi Minh-Ville. Il raconte : «Par hasard, j’ai connu ce jeu à travers des amis. Attiré par la virtuosité des joueurs ainsi que par leur dextérité à produire des sons captivants avec des stylos, j’ai décidé d’apprendre le jeu en m’entraînant continuellement depuis deux années. Maintenant je suis devenu un joueur excellent. Mes amis apprécient mon talent».
Facile à manœuvrer
«C’est difficile de jouer la musique avec des instruments traditionnels tels que le tambour Cajon ou encore la guitare. Ils coûtent cher pour les élèves et les étudiants. De plus, il faut du temps et de longues séances d’entraînement pour les maîtriser. C’est tout le contraire avec le +Pen tapping+. Non seulement, il est facile à apprendre mais aussi il n’exige pas de gros moyens. Juste un ou deux stylos, un petit temps d’entraînement et c’est parti pour des sons et mélodies agréables pour les oreilles», confie Hông Quân.
Avant tout, il faut surtout connaître la technique. «Il y a une règle fondamentale à respecter : utiliser les deux mains pour tenir les stylos puis les taper sur la surface de la table à l’image du tambour. En respectant ce principe, on peut produire tout type de son», ajoute Nguyên Khoa.
Actuellement le jeu a quitté sa sphère ludique pour bien plus grand. Lors des banquets ou des fêtes, certains joueurs comme Nguyên Khoa et Hông Quân sont invités à l’exécuter. Des sites web dédiés au jeu ont été crées : pentap.weebly.com ou encore la page facebook Vietnam Pen Tapping et de nombreux vidéo d’apprentissage de la technique sont postés sur Youtube. Et comme si cela ne suffisait pas, le jeu a aussi façonné des idoles : parmi elles, Suki Nguyên, Rùa Di Châm, Tuân Minh, des noms désormais très connus dans le petit monde du jeu.
À en croire de nombreux jeunes, le «Pen tapping» n’aide pas seulement à servir leur passion pour la musique ou à devenir un musicien, mais aussi à cultiver le savoir-faire.
Thu Huong/CVN