>>Tesla donne des lettres de noblesse au bitcoin
>>Entre bitcoins perdus et flambée des cours : combien pèsent les cryptomonnaies ?
Jack Dorsey, fondateur de Twitter, en visioconférence, en octobre 2020 à Washington. |
"Jay-Z et moi allons donner 500 bitcoins à nouvelle dotation nommée Btrust pour financer le développement du bitcoin, qui sera initiallement concentré sur des équipes en Afrique et en Inde", a tweeté Jack Dorsey, également patron de Square, une société de services de paiements.
500 bitcoins valaient quelque 24 millions de dollars, vendredi 12 février.
"Ce sera une fiducie sans droit de regard, qui ne recevra aucune directive de notre part", a-t-il précisé, avant de renvoyer vers un lien pour des candidatures aux trois premiers postes de membres du conseil.
Selon la page de candidature, la mission de Btrust sera de "faire du bitcoin la devise d'Internet".
Les autorités canadiennes ont autorisé vendredi 12 février le lancement d'un premier fonds au monde de bitcoins négocié en Bourse, donnant ainsi aux investisseurs un plus grand accès à cette cryptomonnaie.
Malgré sa réputation sulfureuse - le bitcoin est soupçonné d’être utilisé pour des transactions illégales - la cryptomonnaie est en train de gagner ses lettres de noblesse grâce aux investissements de grandes entreprises.
Lundi 8 février, Tesla a investi 1,5 milliard de dollars dans le bitcoin et prévoit d'accepter la devise virtuelle comme moyen de paiement pour ses voitures.
En octobre, le géant des paiements en ligne Paypal a lancé un service d'achats, de ventes et de paiement par cryptomonnaie, tandis que Square annonçait avoir investi 50 millions de dollars dans le bitcoin.
BlackRock, qui gère des milliers de milliards de dollars pour le compte de fonds administrant les retraites de fonctionnaires et d'entreprises ou de riches fortunes, a aussi apporté sa légitimité en ajoutant fin janvier la devise virtuelle à la liste des produits financiers dans lequel il pouvait investir.
Jack Dorsey n'a jamais fait mystère de son intérêt pour le bitcoin, qu'il voit comme un modèle de gouvernance décentralisée pour Internet.