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Le président colombien Juan Manuel Santo. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Il existe un réel danger que le processus de paix s’interrompe et que la guerre civile reprenne" ce qui "rend encore plus impérieux le respect du cessez-le-feu par les parties, emmenées par le président Santos et le chef de la guérilla des FARC Rodrigo Londoño", a déclaré la présidente du comité Nobel norvégien, Kaci Kullmann Five.L’accord a été rejeté de justesse par la population colombienne dimanche 2 octobre, mais "le fait qu’une majorité des votants ait dit non à l’accord de paix ne signifie pas nécessairement que le processus de paix est mort", a-t-elle ajouté. "Le référendum n’était pas un vote pour ou contre la paix", a-t-elle encore dit.La majorité des électeurs colombiens ont rejeté l’accord signé le 26 septembre par le président Santos et le chef des Farc, Rodrigo Londoño, plus connu sous ses noms de guerre Timoleon Jiménez ou Timochenko, à l’issue de près de quatre années de pourparlers de paix délocalisés à Cuba.L’an dernier, le Nobel de la paix était allé au Quartette pour le dialogue national tunisien, des acteurs de la société civile qui ont permis de sauver la transition démocratique en Tunisie.Le prix, qui consiste en une médaille d’or, un diplôme et un chèque de 8 millions de couronnes suédoises (environ 831.000 euros), est remis à Oslo le 10 décembre, date-anniversaire de la mort de son fondateur, l’industriel et philanthrope suédois Alfred Nobel (1833-1896).Dans un testament rédigé un an avant sa mort, l’inventeur de la dynamite avait souhaité voir récompensés "ceux qui au cours de l’année écoulée auront rendu à l’humanité les plus grands services".
AFP/VNA/CVN