Le pays est sans gouvernement depuis le 30 juin, lorsque le Premier ministre Madhav Kumar Nepal avait démissionné sous la pression du parti d'opposition. Depuis, les dirigeants des principaux partis n'ont pas réussi à trouver un accord pour mettre en place un gouvernement de coalition.
Les 601 membres du parlement devaient à nouveau trancher le 5 septembre entre 2 candidats : le dirigeant maoïste Pushpa Kamal Dahal ou le chef du deuxième plus important parti, le parti centriste du Congrès, Ram Chandra Poudel, mais aucun n'a réussi à s'assurer le soutien de plus petits partis.
Dahal a remporté 240 voix, Poudel 122, tandis que le troisième parti, le Parti communiste du Népal unifié marxiste et léniniste (UML) ne s'est pas prononcé. Il a demandé aux 2 candidats de se retirer de la course et d'ouvrir des négociations en faveur d'un gouvernement de coalition.
Depuis fin juin, la conduite du pays est assurée par un gouvernement intérimaire aux pouvoirs très limités, reportant ainsi à plus tard des investissements nécessaires dans ce pays, l'un des plus pauvres du monde. "Le pays est dirigé depuis 2 mois par un gouvernement provisoire, ce qui reporte le budget annuel, et nous nous dirigeons vers une crise sérieuse", a déclaré le président du parlement, Subas Nembang.
Ce dernier a également appelé le 5 septembre à la tenue d'une réunion de dirigeants des principaux partis politiques pour débattre de l'impasse politique actuelle au Népal. La réunion a été appelée à débattre des moyens d'avancer si l'élection du Premier ministre prévue le 5 septembre ne débouchait pas sur un résultat clair, a indiqué Nemwang.
AFP-XINHUA/VNA/CVN