>>RPDC : la communauté internationale multiplie les sanctions
>>Donald Trump qualifie de "pas très modeste" les sanctions contre la RPDC
Le ministre des Affaires étrangères de la RPDC, Ri Yong Ho au siège de l'ONU, le 23 septembre à New York. |
"Le week-end dernier, Trump a déclaré que nos dirigeants ne seraient plus là pendant très longtemps. Il a déclaré la guerre à notre pays", a dit à la presse Ri Yong Ho, ministre des Affaires étrangères de la RPDC.
Pyongyang sera en conséquence "tout à fait en droit" de prendre des contre-mesures, y compris en "abattant les bombardiers stratégiques américains, même lorsqu'ils ne se trouvent pas dans l'espace aérien du pays", a-t-il ajouté. Samedi 23 septembre, des bombardiers B-1B Lancer et des chasseurs d'escorte F-15C Eagle des forces aériennes américaines ont en effet survolé l'espace international au-dessus des eaux orientales de la RPDC, a annoncé le Pentagone.
"Aucun chasseur ou bombardier américain n'était allé aussi loin au Nord de la Zone démilitarisée (DMZ)" au large de la côte de la RPDC au XXIe siècle, a fait remarquer le Pentagone. Le président américain Donald Trump a également tenu des propos très durs envers la RPDC. M. Trump a également signé un nouveau décret destiné à renforcer les sanctions contre la RPDC le 21 septembre. En réponse, le leader suprême de la RPDC Kim Jong Un s'est engagé à répliquer, affirmant que M. Trump allait "subir des conséquences qui dépasseront toutes ses attentes".