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Le ministre de la Défense, Jim Mattis, ici à la Maison Blanche, le 30 juillet 2018, a confirmé sa démission jeudi 20 décembre. |
"Parce que vous avez le droit d'avoir un ministre de la Défense dont les vues sont mieux alignées sur les vôtres (...) je pense que me retirer est la bonne chose à faire", écrit l'ancien général des Marines dans cette lettre datée de jeudi 20 décembre, au lendemain de l'annonce du retrait militaire américain de Syrie, auquel il était farouchement opposé.
Quelques minutes auparavant, Donald Trump avait indiqué, sur Twitter, que Jim Mattis quitterait ses fonctions fin février.
Dans cette missive d'une page et demie, M. Mattis énumère ses convictions, impliquant qu'elles diffèrent totalement de celles du président, sans toutefois mentionner explicitement le retrait de Syrie.
"La force de notre nation est inextricablement liée à la force de notre système unique et complet d'alliances et de partenariat", écrit le chef du Pentagone.
"Comme vous, j'ai dit depuis le début que les forces armées des États-Unis n'avaient pas pour vocation à être le gendarme du monde", poursuit-il, en référence à la justification par M. Trump de retirer au plus vite les 2.000 soldats américains déployés en Syrie.
Mais "il faut traiter les alliés avec respect", ajoute-t-il, et "nous devons faire tout notre possible pour favoriser un ordre international propice à notre sécurité, notre prospérité et nos valeurs, et nous sommes renforcés dans cet effort par la solidarité de nos alliances".
AFP/VNA/CVN