" Le Vietnam est un pays aux grandes potentialités, qui offre de nombreuses opportunités que le Mexique doit saisir" . C'est ce qu'a affirmé le sénateur Alberto Anaya Gutierrez, secrétaire général du Parti du travail mexicain (PT), lors de son interview accordée exclusement à l’AVI, le 16 juin à Hanoi.
Concernant les relations passées et futures entre le PT et le Parti communiste du Vietnam (PCV), entre le Mexique et le Vietnam, le secrétaire général Alberto Anaya Gutierrez a dit : "Les relations entre le PT et le PCV ont commencé en1996, lors de ma première visite au Vietnam. Les deux Partis ont tissé des liens étroits dans plusieurs domaines" . Pour les renforcer, Alberto Anaya Gutierrez a souligné que la coopération serait concentrée dans l'aquaculture, l'agriculture, la riziculture, la culture de l'hévéa, la santé, les sciences et les technologies, le développement de l'acupuncture au Mexique. Le PT mexicain fait tout son possible pour contribuer à l'intensification des relations d'amitié et de coopération entre les deux pays, surtout dans l'économie, le commerce et l'investissement. "Nous souhaitons que les entreprises des deux pays renforcent leurs échanges afin de trouver des opportunités d'investissement", a-t-il dit.
Venu au Vietnam huit fois déjà, Alberto Anaya Gutierrez est bien conscient des changements rapides du pays. "Nous sommes convaincus qu'avec ses potentiels de développement, le Vietnam deviendra un des nouveaux tigres d'Asie" , a-t-il déclaré.
Quant à la position et le rôle du Vietnam et des pays asiatiques, le secrétaire général du PT mexicain a souligné que le PT mexicain s'efforçait de renforcer les relations avec l'ASEAN, les membres de l'APEC, et en particulier avec le PCV et le Parti communiste chinois. D'après lui, l'Asie est une région importante dans la politique extérieure mexicaine. "Le futur du monde est en Asie" , a-t-il conclu.
S'agissant de la situation en Mer Orientale, il a souligné qu'étant deux pays fraternels dirigés par deux Partis communistes fraternels, le Vietnam et la Chine devraient régler leur différend par le mécanisme de dialogue et des mesures politiques dans le cadre du dialogue Chine-ASEAN, ou devant la Cour internationale de justice sur la base du respect du droit international. "Le droit, l'histoire et la raison sont au Vietnam" , a-t-il souligné.
Giang Ngân/CVN