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Le Grand Louvre "a été construit dans les années 80 à un moment où il y avait environ 3 millions de visiteurs, aujourd'hui ça fait deux années consécutives qu'on a dépassé les neuf millions", a expliqué jeudi 18 septembre le président-directeur du Louvre, Jean-Luc Martinez. "Ce succès, a-t-il ajouté, a conduit à l'allongement des files d'attente et à une forme de saturation de certains équipements, bagageries, toilettes".
La pyramide du Louvre à Paris le 15 août. |
Le projet "Pyramide", dont les travaux ont déjà commencé, vise à mieux organiser les flux notamment en créant deux nouvelles entrées dans le pavillon Richelieu, à regrouper plusieurs fonctions jusque-là dispersées, comme les caisses ou les vestiaires, à améliorer l'information des visiteurs avec des comptoirs plus visibles et une nouvelle signalétique.
Représentant un coût de 53,5 millions d'euros, les travaux de réaménagement, qui s'étaleront de fin 2014 à début 2017, permettront également d'améliorer les conditions de travail des personnels, en particulier sur le plan sonore. Pendant toute cette période, le musée restera normalement ouvert.
"La pyramide est devenue un objet d'art au cœur de l'identité du Louvre", empruntée par 80% des visiteurs, remarque M. Martinez. "Cette merveilleuse entrée, parfois trop bruyante, crée un rapport au musée qui n'était pas dans l'intention de l'architecte", l'américain I.M. Pei, qui la voyait "comme un sas, comme une préparation à la visite".
"Je me réjouis que ce musée ait rencontré ce grand public", ajoute le président du Louvre. "Grâce à ce public, on peut faire des expos dérangeantes, on a les moyens d'une politique d'acquisitions", à laquelle 20% du billet d'entrée sont consacrés.
AFP/VNA/CVN