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Le président des États-Unis, Donald Trump, et l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, dans le bureau oval à la Maison Blanche le 10 septembre. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Elle m'a dit il y a environ six mois qu'elle souhaitait prendre une pause", a justifié le milliardaire républicain, louant le "travail fantastique" de son "amie", présente à ses côtés, tout sourires, dans le Bureau ovale.
"Elle a été très spéciale pour moi", a-t-il insisté, soucieux de minimiser le choc politique créé par le départ de cette personnalité populaire à moins d'un mois de législatives délicates pour son camp, notamment au moment où les électrices semblent se détourner de plus en plus des candidats républicains.
Donald Trump a précisé que la démission serait effective "à la fin de l'année" et qu'il dévoilerait le nom d'un successeur "d'ici deux ou trois semaines".
Il a ensuite évoqué l'hypothèse d'une nomination de sa propre fille Ivanka Trump -"ce serait de la dynamite" - mais "je serais accusé de népotisme", a-t-il aussitôt regretté. L'intéressée a elle-même exclu cette possibilité dans un tweet.
Nikki Haley, 46 ans, à qui l'on prête régulièrement des vues sur la Maison Blanche, a assuré qu'elle ne serait pas candidate à la présidentielle de 2020 et qu'elle soutiendrait Donald Trump.
"Il est important de savoir quand il est temps de faire un pas de côté", a seulement expliqué l'ex-gouverneure de Caroline du Sud.
AFP/VNA/CVN