Le gui

Le gui a pour nom botanique Viscum album et nom vietnamien Cây tâm gui. Originaire d’Europe et du Nord de l’Asie, le gui vit en parasite sur les arbres, notamment les pommiers. C’est un arbuste parasite, formant des bouquets pouvant atteindre 3 m sur les arbres porteurs, à feuilles persistantes étroites, à fleurs jaunâtres et à baies blanches, rondes et collantes.

* Parties utilisées : feuilles, branches, baies.

 

* Constituants connus : protéines spécifiques (lectines et viscotoxines), flavonoïdes, acides (dont de l’acide caféique), lignanes, acétylcholine et, dans les baies, polysaccharides.

* Effets et usages médicinaux :

Le gui fait baisser la tension artérielle et régule le rythme cardiaque. Anxiolytique et hypnotique à faibles doses, il soulage angoisse, maux de tête et stimule la concentration. On le prescrit contre l’épilepsie, les bourdonnements d’oreilles et l’hyperactivité des enfants.

L’efficacité du gui contre le cancer a fait l’objet de nombreuses recherches. Les viscotoxines ralentissent le développement des tumeurs et stimulent des défenses immunitaires. L’efficacité de la plante entière dans le traitement de cette maladie reste à prouver.

* Remède : Infusion hypotensive - Le gui s’associe ici à ce mélange (feuilles et jeunes tiges de gui 40 g, feuilles d’olivier 30 g et sommités de chrysanthème 30 g) pour obtenir une tisane. La tisane se prépare en versant une tasse d’eau bouillante sur une cuillerée de mélange et en laissant infuser 15 minutes. Pour un traitement efficace, boire au moins deux tasses de cette préparation par jour.

* Attention : le gui, et notamment ses baies sont très toxiques ; ne l’utiliser que sous contrôle médical.

 

Dr Doàn Van Tân/CVN

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