>>Une majorité de Grecs en accord avec le gouvernement dans les négociations
Un homme marche le 25 mai devant un graffiti montrant une pièce de "0 euro" dessiné sur le mur d'un parking d'Athènes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Olivier Blanchard, économiste en chef du FMI, a considéré pour sa part dans un entretien aux Échos que les propositions actuelles de la Grèce sont "encore assez loin" de ce qui conviendrait.
"Dans la mesure où nous serons en situation de payer, nous paierons toutes les obligations" financières, a assuré le porte-parole du gouvernement lors d'une conférence de presse, alors qu'Athènes doit rembourser 300 millions d'euros au FMI le 5 juin.
"C'est la responsabilité du gouvernement", a ajouté Gabriel Sakellaridis, précisant ensuite que "c'est aussi de la responsabilité des créanciers d'être respectueux de leurs engagements de prêts".
Si le porte-parole a clairement réaffirmé que les salaires et retraites de mai seraient payés, il n'a pas été aussi précis sur la capacité du pays à s'acquitter des échéances dues au FMI en juin.
La Grèce, qui a déjà eu recours à un fonds d'urgence pour payer les 750 millions d'euros du FMI en mai, doit envoyer à l'institution de Washington les 5, 12, 16 et 19 juin, un total de 1,574 milliard d'euros.
Les termes prudents employés par l'entourage du Premier ministre Alexis Tsipras contrastent avec les déclarations récentes alarmistes de l'aile gauche de Syriza : dimanche 24 mai, le ministre de l'Intérieur, Nikos Voutsis, avait déclaré que la Grèce n'avait pas d'argent pour payer le FMI en juin.
AFP/VNA/CVN