Transféré à Damas par hélicoptère, il a été rapatrié à Téhéran où il a été admis à l'Hôpital Baqiyatollah des Gardiens de la Révolution. "À ce jour il a subi au moins deux importantes interventions chirurgicales", affirme l'opposition iranienne. "Son état est jugé très grave et il est interdit de visites", selon la même source. Mercredi 25 novembre, une source de sécurité syrienne et une ONG avaient indiqué que le général iranien avait été récemment légèrement blessé dans des combats contre les rebelles dans le nord de la Syrie.Le général iranien Ghassem Souleimani, le 14 septembre 2013 à Téhéran.
La veille, réagissant à de précédentes informations allant dans le même sens, le porte-parole des Gardiens de la Révolution, le général Rameza Sharif, avait affirmé que le général Souleimani était "en parfaite santé et plein d'énergie". "Il aide la résistance islamique en Syrie et en Irak", avait-il précisé, cité par SephaNews, le site officiel des Gardiens. L'Iran n'envoie officiellement pas de soldats en Syrie mais seulement des "conseillers" membres des Gardiens de la Révolution, qui commandent notamment des miliciens chiites du Hezbollah libanais ainsi que des "volontaires" iraniens, irakiens et afghans.
Le CNRI, en exil en France, est une coalition politique de groupes d'opposants iraniens, dont les plus connus sont les Moudjahidine du peuple, une organisation considérée comme "terroriste" par l'Union européenne jusqu'en 2008 et par les Etats-Unis jusqu'en 2012. C'est ce mouvement qui avait révélé en 2002 l'existence du programme nucléaire iranien.