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Un accord sur le Brexit possible jusqu'au 31 octobre, pas seulement dans les "30 jours"

La chancelière allemande Angela Merkel a précisé jeudi 22 août qu'un accord sur le Brexit avec le Royaume Uni était possible jusqu'au 31 octobre, pas seulement dans "les 30 jours".

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La chancelière allemande Angela Merkel serre la main du Premier ministre britannique Boris Johnson, le 21 août à Berlin.

"J'ai dit (à Boris Johnson Premier ministre britannique) que ce que vous voulez faire en deux ou trois ans, vous pouvez-le faire en 30 jours, ou encore (...) d'ici le 31 octobre", a déclaré la chancelière allemande, Angela Merkel, en visite à La Haye.

En recevant mercredi 21 août à Berlin Boris Johnson, la chancelière allemande avait affirmé qu'il était possible de parvenir dans les "30 jours" à un accord négocié pour une sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne (UE).

Parler de 30 jours était "symbolique" pour montrer que les Britanniques peuvent, s'ils le souhaitent, parvenir à un accord "en peu de temps", a-t-elle précisé jeudi 22 août d'une conférence de presse avec le Premier ministre néerlandais Mark Rutte.

"La Grande-Bretagne a dit qu'elle souhaitait quitter l'Union européenne le 31 octobre" et "d'ici là nous devons travailler (à un accord), si la volonté d'y parvenir existe des deux côtés", a-t-elle affirmé.

Après sa visite à Berlin, Boris Johnson était à Paris jeudi pour y rencontrer le président français Emmanuel Macron. "Je pense que nous pouvons avoir un accord et un bon accord" en vue d'un Brexit le 31 octobre, a déclaré M. Johnson à son arrivée au palais présidentiel de l'Élysée.

À ses côtés, Emmanuel Macron s'est montré plus prudent mais s'est déclaré "confiant" qu'une solution puisse être trouvée "dans les 30 prochains jours" entre Londres et les 27.

Les discussions sur une sortie négociée du Royaume-Uni du bloc européen butent actuellement sur le mécanisme dit de "filet de sécurité" prévu dans l'accord conclu entre Londres et l'UE.

Cette disposition controversée est une sorte de police d'assurance pour l'UE. Elle vise à éviter qu'émerge à nouveau après le Brexit une frontière entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande au sud, au risque sinon de réveiller le conflit sur l'île.


AFP/VNA/CVN

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