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Vers 18h45 GMT, l'euro abandonnait 0,14% à 1,1755 USD pour un euro.
Le président de l'antenne de Dallas de la Réserve fédérale américaine (Fed), Robert Kaplan, et son homologue de Kansas City, Esther George, ont tous deux indiqué, lors d'interviews télévisées leur souhait de voir le retrait progressif des mesures de soutien à l'économie américaine intervenir à brève échéance.
"Ils disent qu'ils veulent un retrait anticipé depuis un mois", a souligné Juan Manuel Herrera, spécialiste des devises chez Scotiabank, pour qui "la réaction du marché a été un peu excessive".
Pour autant, ajoute-t-il, "peut-être que cela a rappelé au marché la possibilité que (le président de la Fed, Jerome) Powell donne une indication sur une annonce du retrait plus proche que prévu" lors de son discours de vendredi 27 août, dans le cadre du symposium de Jackson Hole (Wyoming), qui sera entièrement virtuel.
Pour Juan Manuel Herrera, les opérateurs ont aussi prêté attention aux informations faisant état d'un attentat aux abords de l'aéroport de Kaboul, en Afghanistan. Même si l'économie afghane pèse très peu au plan mondial, cette attaque, qui a tué plusieurs militaires américains, est de nature à rendre les marchés nerveux.
L'événement a ainsi été favorable au dollar, considéré comme un refuge pour les cambistes en période d'incertitude, a expliqué l'analyste de Scotiabank. Le billet vert a ainsi nettement accéléré ses gains face à des devises comme le dollar canadien, le dollar australien ou le dollar néo-zélandais.
Quant à l'euro, la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Banque centrale européenne (BCE), tenue fin juillet, a montré qu'une minorité des membres du comité monétaire se sont opposés au message très accommodant de l'institution, une tonalité de nature à handicaper la monnaie unique face au dollar.
AFP/VNA/CVN