>>Face à la 4e vague, le gouvernement français déroule ses nouvelles mesures
>>Pass sanitaire : seuls les grands centres commerciaux seront concernés, selon Bruno Le Maire
Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, à la Rencontre des entrepreneurs de France (la REF) du Medef à Paris, le 25 août. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Durant la crise sanitaire, "nous n'avons pas compté l'argent public parce que c'était responsable de le faire. Mais maintenant que l'économie française redémarre, que nous avons des perspectives de croissance à 6%, le quoi qu'il en coûte c'est fini", a déclaré M. Le Maire.
"Nous sommes passés au sur mesure, nous continuerons à soutenir ceux qui en ont besoin", a-t-il ajouté devant les patrons réunis à l'hippodrome parisien de Longchamp.
"Je leur donne rendez-vous lundi prochain, 30 août : le monde de la culture, des restaurateurs, les hôtels, les bars, le monde du tourisme, les voyagistes", a encore dit Bruno Le Maire à propos de cette réunion à Bercy qui doit décider du maintien de certaines aides aux entreprises liées à la crise sanitaire au-delà du 31 août.
"Nous regarderons ceux qui ont perdu du chiffre d'affaires pendant cette crise sanitaire, pendant ce mois de pass sanitaire et nous aiderons ceux qui ont perdu l'argent à cause des réglementations sanitaires", a promis le ministre.
"Mais pour le reste, que l'économie soit libre, qu'elle crée des emplois et de la richesse sans le soutien de l'État !", a lancé Bruno Le Maire en écho au président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux qui a déclaré que "nous ne sommes pas des entrepreneurs pour vivre des aides de l'État", demandant lui aussi d"arrêter le quoi qu'il en coûte".
"Il est temps que l'État revienne à sa juste place", a ajouté M. Roux de Bézieux.
AFP/VNA/CVN