>> Le dollar plonge après un ralentissement de l'inflation américaine
>> Le dollar se replie encore avec le ralentissement de l'inflation américaine
Le dollar américain. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Vers 19h55 GMT, le billet vert cédait 0,46% face à l'euro, à 1,0399 USD pour un euro, et 0,47% face à la livre sterling, à 1,1921 USD pour une livre.
"Les raisons de la chute du dollar" depuis la semaine dernière viennent "de l'espoir croissant d'un atterrissage en douceur (de l'économie mondiale), du fait que les risques géopolitiques sont moindres et que le pic de l'inflation est atteint", a expliqué Kit Juckes, de Société Générale, dans une note.
Pour lui, après l'envolée du "greenback", l'un des surnoms du dollar, depuis le début de l'année, puis la correction violente de la semaine dernière, "il semble que la situation favorise une pause du dollar".
Après avoir ponctuellement bénéficié de l'information selon laquelle le missile tombé en Pologne mardi 15 novembre aurait pu être d'origine russe, le billet vert est rentré dans le rang mercredi et "a perdu un peu de son attrait de valeur refuge" en période d'incertitude, selon Christopher Vecchio, de DailyFX.
Le dollar américain n'a pas profité mercredi 16 novembre de l'annonce de ventes de détail supérieures aux attentes aux États-Unis en octobre, qui pourtant "suggère que la Fed peut rester agressive dans ses hausses de taux pour ralentir l'inflation, toujours élevée", selon Joe Manimbo, de Convera.
Pour autant, "il va être difficile d'avoir un retour de manivelle plus prononcé encore contre le dollar", prévient Christopher Vecchio.
Car même si les cambistes voient la Fed ralentir son resserrement monétaire dès sa prochaine réunion, en décembre, "on a observé que le marché avait aussi revu à la baisse ses attentes pour la Banque d'Angleterre et la Banque centrale europeénne".
En outre, rappelle-t-il, "la divergence de trajectoires économiques entre les États-Unis, le Royaume-Uni et la zone euro va sans doute favoriser le dollar, au moins à très court terme", car les données macroéconomiques témoignent d'une meilleure resistance côté américain.
"La Fed peut remonter les taux de façon offensive durant les trois à six prochains mois, ce qui protège le dollar d'une baisse plus marquée", fait valoir l'analyste.
AFP/VNA/CVN